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Les Vers de Terre glissent sur le Papier et apprennent à Ecrire

Être de chair et de sang

Dimanche 1er novembre 2009 à 16:05

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Tu crois que c'est une heure
Pour goûter au fruit défendu
A l'arbre suspendu
Courageuse et sans peur

Tu vogues en virgule
Et mets parfois des majuscules
Quand ton délire s'y prend
Tu aimerais des sang-t'y-ments

Et pourquoi pas une mare d'Amour
Entre beauté et mâle
Et la cerise et ses atours 
Croque l'air dans un râle

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Tiens, un truc de ton âge

Jeudi 29 octobre 2009 à 21:46

"Je t'en prie ne soie pas farouche
Quand me vient l'eau à la bouche"
http://peche-a-la-ligne.cowblog.fr/images/JuCoEl.jpg

C'est un ballet, on ne sait pas trop où il nous conduit. On se croise et on se décroche des regards. On attend ou on s'enfuit. Les jambes ne savent plus où aller. Avancer. Reculer. Une accélération. Tout à coup la musique est lointaine. La vitesse fait mal au coeur. Le décor semble tourner tout seul.

C'est une nuit, on ne sait pas où elle nous conduit. A nouveau dans un endroit familier. On compte les pas. Et les ombres. Lointaines. Proches. On attend ou on s'enfuit. Les bras ne savent plus où chercher. Lâcher. Serrer. Une respiration lente. Tout à coup l'obscurité est absente. Le calme apaise le coeur. Les images s'estompent.

C'est une fille, on ne sait pas trop où elle va. On la croise et on lui décroche des regards. A nouveau dans un endroit qui est devenu familier. Elle attend et elle s'enfuit. Elle compte ses pas. Ignore les autres. Regarde ses pieds. Se soustrait au reste. Avancer. Reculer. Une vague. Le coeur accélère. Le décor semble tourner tout seul. Les mains serrées. Les traits austères. Et un sourire. Un.




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Campagne illusoire

Mercredi 28 octobre 2009 à 10:18

Et je suis sèche comme du papier de verre








[Et je gratte même si ça ne me rend pas heureuse.]

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Tu as un sale goût

Mardi 27 octobre 2009 à 10:51

En tagada, un peu, beaucoup
Passionnément  flagada...
" - Je suis une chercheuse
   - Tu recherches quoi ?
  - La limite."

Retour à la décadence, parfois en bien, parfois en mal, et s'enchaînent les danses de la délibérée délivrance "je crois bien que..." ; servitude qui sert le tout et qui ne me sert à rien "mais toi, tu sers à quoi", ainsi la question est posée mais la réponse on la connait déjà, on sait où elle se trouve, comprise entre le rien et le néant, deux choses distinctes, quand le rien est vide il est rempli de la substance de mes dessins naturels alors que le néant semble inconnu jusqu'à son accès promis "dis, tu veux ?" et les chants qui me feraient tomber car ils hurlent et je connais déjà les paroles mais je tiens la table pour ne pas m'y perdre "et toi tu fais quoi" et la petite chose tombe, se froisse.

http://peche-a-la-ligne.cowblog.fr/images/poussieredetoiles.jpg
"ça brûle aussi la cendre d'étoiles"
INDOCHINE

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Heures décalées

Dimanche 25 octobre 2009 à 14:02

http://peche-a-la-ligne.cowblog.fr/images/RIMG0059.jpgLéthargie
A mots séparés
A phrases cachées
Délit de non initiative

Tu fais quoi ? --->je dors debout et les yeux grands ouverts

En rêvant ? --->décalage, non, non, non je dors artificiellement pour de vrai

Oscillation sur l'air brumeux
Parenthèse sur l'histoire d'une étoile et d'un lion
Trois minutes



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