peche-a-la-ligne

Les Vers de Terre glissent sur le Papier et apprennent à Ecrire

Mardi 27 octobre 2009 à 10:51

En tagada, un peu, beaucoup
Passionnément  flagada...
" - Je suis une chercheuse
   - Tu recherches quoi ?
  - La limite.
"

Retour à la décadence, parfois en bien, parfois en mal, et s'enchaînent les danses de la délibérée délivrance "je crois bien que..." ; servitude qui sert le tout et qui ne me sert à rien "mais toi, tu sers à quoi", ainsi la question est posée mais la réponse on la connait déjà, on sait où elle se trouve, comprise entre le rien et le néant, deux choses distinctes, quand le rien est vide il est rempli de la substance de mes dessins naturels alors que le néant semble inconnu jusqu'à son accès promis "dis, tu veux ?" et les chants qui me feraient tomber car ils hurlent et je connais déjà les paroles mais je tiens la table pour ne pas m'y perdre "et toi tu fais quoi"
et la petite chose tombe, se froisse.

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"ça brûle aussi la cendre d'étoiles"
INDOCHINE

Par toulouz le Mardi 27 octobre 2009 à 12:17
T'as un sale goût
c'est pas "t'as mauvais goût" de Buridane?
je connais pas les paroles. Il faut dire que c'est assez dur les paroles du Requiem de Mozart. Mais au moins il crie plus fort que la maximisation de l'utilité marginale. Me demande pas ce que ça veut dire, je n'en ai strictement pas la moindre idée. Il suffirait que je prenne les choses à la surface, que je décide: je ne fait rien, juste assez pour ne pas rater les partielles et devoir partir, je ne fais rien - après tout qui sait que je suis censée avoir un niveau passable - je leur fait croire que je suis là par hasard (c'est presque vrai), et je ne fais rien, je profite, j'attends la fin, le moment d'avoir un métier, où bien sur la je ne pourrai plus me contenter de faire rien et le retour sera violent, quoique, si ça n'est qu'un petit métier miteux je pourrai vivre tranquille, ne faire rien et sourire à ses voisins chaque matin, être juste satisfait. Ou que je refasse comme la folie de la première, les capacités en moins bien sur puisque je ne sais plus comment on travaille, ça s'est perdu, quelque part entre le Breda, le Sahara et la Cappadocce, quelque part entre un film et un livre - ceux que je ne lis plus, je ne sais plus non plus - quelque part entre la vie des autres qui ma passionne et mon fantôme trop lourd que je rempli de tout et n'importe quoi, entre le tableau qu'est le dehors et l'absence de réalité, quelque part nul part. C'est long les pièces où on change d'acte du jour au lendemain,ça en fait trop, tu m'étonnes que le public se lasse.
 

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