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Les Vers de Terre glissent sur le Papier et apprennent à Ecrire

Vendredi 25 septembre 2009 à 12:34

Interloquée la p'tite poule quand elle comprend que, décidément, elle ne comprend rien.
Comment on tombe amoureux ? Justement, on tombe
Interloquée la p'tite poule en voyant sur facebook des fiancés virtuels, pour finir par comprendre que les photos, en fait, sont bien réelles
Et autant de preuves qui prouvent à leur juste valeur qu'il y a bien Quelque chose Quelque part
mais qu'il y a un code à six chiffres que la poule et son couteau ne comprennent pas


Le cocon de la p'tite poule qui reste avec son livre, bien qu'elle commence à connaître {un peu} les dindons qui peuples la basse cour, juste pour leur montrer qu'elle n'a pas besoin d'Oeufs, elle en a déjà...ailleurs
, les interloquent {un peu}

Mais dans la paille, on s'en fout et la p'tite poule interloquée par leurs bruits incessants se pâme et se complet entre ces pages si vite tournées, si vite mal lues


Bec sorti à la recherche des Vers en majuscule qui se cachent si bien, que la p'tite poule, interloquée,
a réussi à n'en sortir aucun...

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Mercredi 23 septembre 2009 à 11:57

"Car si je pouvais disparaître, je le ferais "

C'est ce qu'on appel un coup de cafard, à 11h28 et la journée devant soi.
Laideur, Curiosité, Indifférence, Transparence
Il n'y avait pas deux jours, nous étions encore en été et je me disais que la vie ne pouvait que s'arranger, que demain, je grandirais et que je pourrais toucher les étoiles. Mais aujourd'hui m'annonce l'automne de mon intérieur et, à nouveau, quelque chose qui déraille. Je les regarde et il m'arrive même de leur parler. Le problème c'est ce vide, ce truc qui ne passe pas malgré tout. Pourtant je sais que je vais sourire, rire même. Mais au fond ces instants ne sont que p a s s a g e r s. La crédulité me fait de la peine, ma lucidité me fait mal au ventre, car je sais que ma place n'est pas là et qu'elle n'existe peut-être même pas. Je rejette ce qu'on me propose avec un semblant de dédain, ce je vaux mieux que ça qui finit par peser sur mes épaules mais tu n'auras rien d'autre semble me dire ma vie. Je met des couleurs de partout en espérant toujours qu'il y aura ce fameux déclic, je compte parfois les marches et relève le menton dans la rue regardez, j'existe. Je vaux moins qu'eux, c'est indéniable, mon seul avantage réside dans la capacité de n'être pas dupe de moi-même, et ce qu'ils ne comprennent pas c'est qu'en me louant aux anges des qualités que je n'ai pas, ils ne font que me prouver encore et encore que je suis un monstre dans le creux de mon ventre et que malgré tous les bons sentiments qu'ils sont susceptibles d'attirer, je ne ressent rien du tout pour eux.
Mais pas plus pour moi, ça compense au moins ce manque.
Je réclame vengeance contre moi-même.

"J'avais une attitude immature, mais c'était uniquement pour me protéger de moi-même et des sentiments qui m'agitaient"

Le pavillon de Pivoines Lisa See


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Dimanche 20 septembre 2009 à 17:07

Toujours à la recherche de cette autre chose
Mais plus équilibrée dans ses bottes à talons hauts,
Un peu rembourrées de
coton parce qu'elles sont trop grandes
Prête à cavaler, tout droit ou dans quelques virages...
L'aventure au coin de la rue
L'attend,
La redoute
L'esp
ère,
Et parfois même,
La craint
L'envie de partir en courant,
Combat quand même la morosité
Aux couleur
s de la vie
Pull vert pomme
Echarpe de Turquie
Chaus
settes rayées
Crayon dans las cheveux
Et parapluie vert lui aussi

C'est [re]parti comme on dit.


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Mardi 8 septembre 2009 à 21:15

Aucun moyen de savoir ce qui va être écrit avant de l'écrire, aucun moyen de savoir si Internet va planter avant qu'Internet plante et réduise [encore une fois] tout ça en une feuille virtuelle blanche. Parfois, c'est dégueu Internet, hein ?!

En ce soir de lune masquée par les volets en plastoc' qui grince, je déclare la Séance ouverte.

Le film de cette soirée s'intitule :
les débuts caustiques d'une tueuse de pommes de terres congelées

Parce que je suis une dinde et que le meurtre organisé de pommes de terre en cube me réjouit [je devais le dire]

Les entendre frétiller dans la poêle ["Poussin, c'est quoi une poêêêêêle ??"] en sifflotant [et de temps en temps en écraser une pour vérification paranoïaque "elle m'a regardé de travers celle-là"] me rend chose et réveille [n'ayons pas peur des mots ^^'] le Cannibale qui se cache en moi (Ahgrrrr)


Sinon, la photo que je voulais mettre, cowblog ne la veut pas, donc je m'en passerais
^^'

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